Personne n'en parle, mais le CNRS est classé premier par le Scimago, organisation espagnole d'évaluation des organismes de recherche !
Cela vaut d'autant plus la peine de le signaler que ce classement se fonde sur des critères beaucoup plus complets, concrets et réalistes que, par exemple, la fameux classement de Shangaï (que tout le monde critique à qui mieux mieux, mais sans en proposer d'autres, qui constitueraient des alternatives).
Si ça vous intéresse, vous pouvez le télécharger ici. Le comité "Sauvons la recherche" en a aussi fait un compte-rendu intéressant. Pour un point argumenté sur le classement de Shangaï, allez faire un tour ici.
Ne cherchez pas l'ENS, elle est en 495ème position... Mais ce n'est pas étonnant, vu que sa principale fonction est de former les gens : c'est lorsqu'ils sont sortis que, en général, ils commencent à publier (donc sous le nom d'une autre institution) et les profs ne sont pas suffisamment nombreux pour concurrencer les facs en nombre de publications. C'est injuste (d'où la supplique de Monique, à ma conférence de rentrée des conscrits : "Je vous en prie, quand vous écrirez des articles, pensez à nous et ajoutez "ENS" au nom de la fac où vous serez ! C'est quand même nous qui vous aurons formés !"), mais c'est comme ça, même si on pourrait militer pour que la formation des étudiants, qui seront ensuite à leur tour chercheurs, soit également prise en compte.
On peut quand même se demander pourquoi personne n'en parle (personnellement, je l'ai appris dans le "Canard enchaîné"). Peut-être parce que cela représente un cinglant démenti aux contre-vérités assenées par Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse ?
Cela vaut d'autant plus la peine de le signaler que ce classement se fonde sur des critères beaucoup plus complets, concrets et réalistes que, par exemple, la fameux classement de Shangaï (que tout le monde critique à qui mieux mieux, mais sans en proposer d'autres, qui constitueraient des alternatives).
Si ça vous intéresse, vous pouvez le télécharger ici. Le comité "Sauvons la recherche" en a aussi fait un compte-rendu intéressant. Pour un point argumenté sur le classement de Shangaï, allez faire un tour ici.
Ne cherchez pas l'ENS, elle est en 495ème position... Mais ce n'est pas étonnant, vu que sa principale fonction est de former les gens : c'est lorsqu'ils sont sortis que, en général, ils commencent à publier (donc sous le nom d'une autre institution) et les profs ne sont pas suffisamment nombreux pour concurrencer les facs en nombre de publications. C'est injuste (d'où la supplique de Monique, à ma conférence de rentrée des conscrits : "Je vous en prie, quand vous écrirez des articles, pensez à nous et ajoutez "ENS" au nom de la fac où vous serez ! C'est quand même nous qui vous aurons formés !"), mais c'est comme ça, même si on pourrait militer pour que la formation des étudiants, qui seront ensuite à leur tour chercheurs, soit également prise en compte.
On peut quand même se demander pourquoi personne n'en parle (personnellement, je l'ai appris dans le "Canard enchaîné"). Peut-être parce que cela représente un cinglant démenti aux contre-vérités assenées par Nicolas Sarkozy et Valérie Pécresse ?
Bonjour Lina, c'est "Toni" de sos éducation. Par rapport à l'article du monde, j'ai bien peur qu'il ne s'agisse que de la face émergée de l'iceberg. les vrais soucis sont plus profonds et je ne pense pas que je sois le mieux placé pour juger.
RépondreSupprimerVous traînez une histoire difficile, c'est pareil pour moi. J'envisage de quitter la France métropolitaine pas pour être fugitif mais parce que je n'ai pas d'atomes crochus envers ce pays. Je regarde la Réunion ou un pays d'Europe du sud.
Quelqu'un qui envisage l'expatriation est peut être mal placé pour juger les autres. Mon histoire perso a fait de moi un célibataire sans copines, en ce sens je vais pas avoir trop de mal à laisser la France métropolitaine.
Oui, mais, de même qu'il serait faux de dire que ce genre de comportement n'a lieu que dans ce lycée, il l'est aussi de le généraliser à tous les élèves et même à tous les lycées de zones difficiles.
RépondreSupprimerQuant à s'expatrier, je suis un peu "internationale" (j'ai fait une mission humanitaire à Madagascar, mon copain est italien et vit en Italie), mais je n'ai pas du tout envie de partir. Ou, en tout cas, si je le fais, ce ne sera pas parce que je désespère de mon pays.
Après, bien sûr, tout cela est surtout une question de réaction personnelle : chacun voit les choses d'une façon qui lui est propre et y réagit de même ; il n'y a aucun jugement à porter là-dessus, d'un côté comme de l'autre. :)
Bonsoir Lina c'est Toni de h16, moi aussi j'ai aimé l'Italie. Je ne connais que Venise mais ça m'avait beaucoup plu.
RépondreSupprimerJe vous suggère aussi la lecture de cette article:
http://bonnetdane.midiblogs.com/archive/2008/11/24/art-de-la-drague.html
Avec celui de l'article zappe ton éducation, l'hypocrisie et la lacheté sont deux qualités bien partagées par la gauche et la droite depuis 30 ans. Pour les gouvernements des 20 dèrnières années je ne ressens que le plus profond mépris et ces gosses de zappe ton éducation et ceux de l'article de Mr Brighelli doivent se sentir bien seuls ... encore plus si ce sont des familles éclatées ...
Tu fais de l'humanitaire tu dis, ça pourra servir en France bientôt avec les 100000 SDF qu'il y a dans nos rues. Là aussi les gouvernements mondiaux ont la capacité de laisser pas mal de gens sur le bord de la route ... Le gougernement Français n'est pas mal aussi pour laisser du monde sur le bord de la route.
A part cela je te souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.
Cordialement,
Toni.