Laissez-moi vous expliquer : depuis un peu plus d'un an, tous les mercredi, à l'internat, c'est Repas-Kolkhoze ; notre petit groupe d'antiquisants (ou d'ex-antiquisants de l'étage, depuis que y en a des qui sont partis comme lecteurs à l'étranger, voire, pire, qui sont retournés à Ulm pour leur quatrième année - lâcheurs, va !) et amis de l'étage se rassemble pour manger ensemble et chacun fait la cuisine pour tout le monde à tour de rôle. L'année dernière, agrèg' oblige, c'était par binôme, histoire que ça ne prenne pas trop de temps et d'argent, vu qu'on était plus nombreux que cette année (saletés de pays anglo-saxons ! Air France et Eurostar devraient faire des réductions spéciales "repas-kolkhoze du C2"). C'est sympa et ça nous permet de nous voir, surtout cette année, où nous avons tous des emplois du temps différents.
Hier, c'était mon tour. Au menu : cake poire-chèvre et salade olio-limone avec des pignons de pain et, en dessert, sablés orange-graines de pavot bleu et compote de pomme à l'orange aussi (ça a peut-être l'air fort, comme ça, mais en fait c'est tout con à faire).
Etant donné que j'essaie d'avoir une vie en ce moment (i.e. que mon ami pianiste jazz a été réembauché à Montmartre et que j'ai donc passé mon mardi soir à essayer de faire pleuvoir), je m'étais organisée un chouïa à l'avance et j'avais fait mon cake la veille. Mercredi, en rentrant de Nanterre à 16h, dans l'espoir de pouvoir finir mon référencement de la Vie de Néron dans mes index (post à venir), j'ai voulu gagner du temps. Et pour gagner du temps, étant donné que, pour faire des sablés, il est plus facile de pétrir, dans la farine, du beurre ramolli, je me suis dit : «Je mets ma plaquette deux minutes sur le radiateur et hop ! ni vue, ni connue, j't'embrouille !» Et j'ai bien sûr choisi le plus chaud, celui de ma salle de bain.
Oui. Sauf que : je l'ai oublié.
Après avoir pelé mes pommes et les avoir coupées en morceaux, que j'ai mis à cuire à feu doux dans une casserole avec un peu d'eau au fond, je me suis occupée de mes oranges, j'ai mesuré et versé dans un saladier la farine, le sucre et la levure et je me suis dirigée, sans me douter de rien, vers ma salle de bain. Ma plaquette m'attendait là, en apparence intacte. J'aurais dû me souvenir de Platon : toujours se méfier des apparences.
La gourde que je suis a avancé la main pour s'emparer de la plaquette en pensant déjà : «Bon, j'ai tout préparé, je vais pouvoir avoir les mains pleines de beurre sans devoir prendre au dernier moment un truc que j'ai oublié dans le placard». Je ne croyais pas si bien dire, car c'est là que, spliouch (appréciez cette retranscription du bruit de la plaquette de beurre fondu révélant le Piège qu'elle recélait) ! mon beurre m'a explosé à la figure.
Passé un premier moment de stupeur («WTF ???!!!»), je me suis retrouvée avec un emballage plastifié presque vide dans la main et des projections partout sur le mur (et rien sur moi, par un bol incroyable). Baissant machinalement les yeux pour évaluer les dégâts, je me suis alors rendue compte qu'il y avait une mare de beurre fondu sous mon radiateur, mare qui aurait dû m'alerter, si je l'avais vue avant, bien sûr... J'ai quand même remercié les Mânes d'Apicius pour le fait de ne pas avoir mis les pieds dedans...
Je lance donc maintenant un Appel à Contribution : comme vous vous en doutez, nettoyer l'intérieur d'un radiateur, c'est pas de la tarte, surtout quand c'est du gras. Depuis hier, malgré mes efforts, il en dégoûte gentiment par le bas et ma salle de bain embaume le beurre fondu, ce qui n'est pas exactement ma tasse de thé : moi, j'ai été élevée à la méditerranéenne, donc je fais toute ma cuisine à l'huile d'olive et je n'achète du beurre que quand j'ai de la pâtisserie au menu ; je ne suis donc par conséquent pas une grande fan de l'odeur de beurre fondu. Alors, si quelqu'un a une idée géniale pour m'aider à nettoyer tout ça, je suis archi preneuse !
Ps : Désolée pour ce silence d'une semaine, mais je viens de finir de rédiger ma première partie (post là-dessus à venir aussi), donc les messages devraient être plus nombreux dans les semaines à venir.
Hier, c'était mon tour. Au menu : cake poire-chèvre et salade olio-limone avec des pignons de pain et, en dessert, sablés orange-graines de pavot bleu et compote de pomme à l'orange aussi (ça a peut-être l'air fort, comme ça, mais en fait c'est tout con à faire).
Etant donné que j'essaie d'avoir une vie en ce moment (i.e. que mon ami pianiste jazz a été réembauché à Montmartre et que j'ai donc passé mon mardi soir à essayer de faire pleuvoir), je m'étais organisée un chouïa à l'avance et j'avais fait mon cake la veille. Mercredi, en rentrant de Nanterre à 16h, dans l'espoir de pouvoir finir mon référencement de la Vie de Néron dans mes index (post à venir), j'ai voulu gagner du temps. Et pour gagner du temps, étant donné que, pour faire des sablés, il est plus facile de pétrir, dans la farine, du beurre ramolli, je me suis dit : «Je mets ma plaquette deux minutes sur le radiateur et hop ! ni vue, ni connue, j't'embrouille !» Et j'ai bien sûr choisi le plus chaud, celui de ma salle de bain.
Oui. Sauf que : je l'ai oublié.
Après avoir pelé mes pommes et les avoir coupées en morceaux, que j'ai mis à cuire à feu doux dans une casserole avec un peu d'eau au fond, je me suis occupée de mes oranges, j'ai mesuré et versé dans un saladier la farine, le sucre et la levure et je me suis dirigée, sans me douter de rien, vers ma salle de bain. Ma plaquette m'attendait là, en apparence intacte. J'aurais dû me souvenir de Platon : toujours se méfier des apparences.
La gourde que je suis a avancé la main pour s'emparer de la plaquette en pensant déjà : «Bon, j'ai tout préparé, je vais pouvoir avoir les mains pleines de beurre sans devoir prendre au dernier moment un truc que j'ai oublié dans le placard». Je ne croyais pas si bien dire, car c'est là que, spliouch (appréciez cette retranscription du bruit de la plaquette de beurre fondu révélant le Piège qu'elle recélait) ! mon beurre m'a explosé à la figure.
Passé un premier moment de stupeur («WTF ???!!!»), je me suis retrouvée avec un emballage plastifié presque vide dans la main et des projections partout sur le mur (et rien sur moi, par un bol incroyable). Baissant machinalement les yeux pour évaluer les dégâts, je me suis alors rendue compte qu'il y avait une mare de beurre fondu sous mon radiateur, mare qui aurait dû m'alerter, si je l'avais vue avant, bien sûr... J'ai quand même remercié les Mânes d'Apicius pour le fait de ne pas avoir mis les pieds dedans...
Je lance donc maintenant un Appel à Contribution : comme vous vous en doutez, nettoyer l'intérieur d'un radiateur, c'est pas de la tarte, surtout quand c'est du gras. Depuis hier, malgré mes efforts, il en dégoûte gentiment par le bas et ma salle de bain embaume le beurre fondu, ce qui n'est pas exactement ma tasse de thé : moi, j'ai été élevée à la méditerranéenne, donc je fais toute ma cuisine à l'huile d'olive et je n'achète du beurre que quand j'ai de la pâtisserie au menu ; je ne suis donc par conséquent pas une grande fan de l'odeur de beurre fondu. Alors, si quelqu'un a une idée géniale pour m'aider à nettoyer tout ça, je suis archi preneuse !
Ps : Désolée pour ce silence d'une semaine, mais je viens de finir de rédiger ma première partie (post là-dessus à venir aussi), donc les messages devraient être plus nombreux dans les semaines à venir.
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