Désolée du "blanc" (sans allusion à cette neige qui se met à tomber dès qu'il faut que je sorte de chez moi pour aller bosser en bibli ou me rendre à Nanterre ; ça a un sixième sens, les Elements ?), mais mon Chef m'a renvoyé ses remarques et conseils sur ma première version de projet de thèse.
Rendons donc tout d'abord grâce à son Génie : l'adjectif "merdique" (voire même "archimerdique") étant très en-dessous de la vérité à propos de mon titre, il m'en a proposé un absolument clair, universitaire et donc génialissime. J'aurais juste un tout petit truc à reformuler pour que ça colle exactement à ce que je veux faire et ce sera tip top.
Problème : maintenant, vu comme il est formulé, il faut que je réécrive tout mon projet et je ne sais pas encore dans quelle mesure que je vais pouvoir recaser / retailler / remaquiller (rayer la mention inutile... s'il y en a) ce que j'avais fait dans ma première version.
En gros, mardi soir, c'était un peu une redite de ma première admissibilité à Ulm (la grosse grosse panique en moins) : « "Comme titre, je vous propose ceci : **********" Ouais ! Génial ! Il est vraiment trop fort, c'est exactement ce que je veux faire !!! Mais comment il fait pour trouver ça comme ça, à première lecture ? (Note de Moi à Moi : il a des années d'expérience derrière lui, ma cocotte...)» Puis quelques instants de réflexion et, avec consternation : « Bordel, ça veut dire qu'il faut que je refasse tout de fond en combles...! » (pour ma première admissibilité, c'était : « Ouaiiiiiiiiiiiis...! Chuis admissiiiiiiiiiiiiiiible !!!! In-croy-ab' !!!!! We are the champions...!!!! » suivi d'un brusque silence et d'un hurlement paniqué « Bordel !!! J'ai rien revu de mes cours de contempo et j'ai rien du tout en histoire ancienne !!!! C'est l'horreur !!! »).
Bref, je bosse très beaucoup en ce moment (pour vous donner une idée, ce soir, je vais très certainement faire la fermeture à la BN ; c'est la folie, là-bas, en ce moment : impossible de réserver une place sur internet avant au moins deux semaines ! Résultat : "après 16h, à faire attribuer à la banque d'accueil") et ce d'autant plus que mon Luminosissime Directeur m'a suggéré de me plonger dans Genette et Schaeffer, ce qui a plus ou moins réactivé mes restes de traumatismes khâgnesques.
Comprenez-moi : j'ai toujours eu une dent contre les ouvrages de critique. Ils me donnent l'impression de me dicter ce que je dois penser (ahhh... la Vulgate proustienne, flaubertienne et ronsardienne, qu'il faut absolument recaser en dissert', sinon on considère que vous n'êtes pas au Point) et quand en plus, comme c'est très majoritairement le cas, ça se résume souvent à de la mouchophilie (pour reprendre le terme suggéré dans un commentaire à un autre message, assurément beaucoup plus poétique que celui que j'ai actuellement en tête) et/ou de la masturbation intellectuelle, ça devient tout bonnement in-sup-por-ta-ble. J'ai donc passé mes trois années de prépa à m'appliquer à en lire le moins possible (i.e. pas du tout).
Bon, maintenant, Genette, ça va : ce qu'il dit est intelligent et, surtout, surtout, surtout, il a un vrai respect des oeuvres dont il parle (contrairement à d'autres qui, le nez sur leur petit nombril, n'ont qu'une idée en tête : sortir une théorie qui semblera originale, alors qu'elle ne refourguera que de vieux poncifs sous un faux "brillant" intellectuel, et les fera passer pour géniaux ; de ce fait, ils se foutent des oeuvres qu'ils "commentent" comme de l'an 40 et se torcheraient littéralement avec si ça pouvait les faire connaître ; sur ce, je ferme cette parenthèse, étant définitivement descendue du Parnasse). Schaeffer, je ne connais pas (encore), mais ça va venir (cf. ma parenthèse supra sur ma fin de journée BNFesque à venir).
En résumé : aujourd'hui, c'est Figures III ; ce soir, c'est Métalepses : entorses au pacte de la représentation (savais même pas qu'il y avait un "pacte de la représentation", c'est vous dire mon ignorance crasse et mon refoulement profond, même si, en y réfléchissant, j'ai tout de même quelques idées de ce que ça pourrait être) ; demain après-midi, ce sera Qu'est-ce que la fiction ? (enfin, si j'arrive à mettre la main dessus à la bibliothèque d'Ulm) ; et ce week-end, c'est Brainstorming Reformulation.
Mais, ne vous inquiétez pas, entre deux métalepses et trois discours du récit, j'aurai sans aucun doute le temps de vous poster Woodman, histoire que, vous aussi, vous ayez de quoi vous occuper pendant le week-end !
Sur ce, Genette, je reviens vers tôa...!
Rendons donc tout d'abord grâce à son Génie : l'adjectif "merdique" (voire même "archimerdique") étant très en-dessous de la vérité à propos de mon titre, il m'en a proposé un absolument clair, universitaire et donc génialissime. J'aurais juste un tout petit truc à reformuler pour que ça colle exactement à ce que je veux faire et ce sera tip top.
Problème : maintenant, vu comme il est formulé, il faut que je réécrive tout mon projet et je ne sais pas encore dans quelle mesure que je vais pouvoir recaser / retailler / remaquiller (rayer la mention inutile... s'il y en a) ce que j'avais fait dans ma première version.
En gros, mardi soir, c'était un peu une redite de ma première admissibilité à Ulm (la grosse grosse panique en moins) : « "Comme titre, je vous propose ceci : **********" Ouais ! Génial ! Il est vraiment trop fort, c'est exactement ce que je veux faire !!! Mais comment il fait pour trouver ça comme ça, à première lecture ? (Note de Moi à Moi : il a des années d'expérience derrière lui, ma cocotte...)» Puis quelques instants de réflexion et, avec consternation : « Bordel, ça veut dire qu'il faut que je refasse tout de fond en combles...! » (pour ma première admissibilité, c'était : « Ouaiiiiiiiiiiiis...! Chuis admissiiiiiiiiiiiiiiible !!!! In-croy-ab' !!!!! We are the champions...!!!! » suivi d'un brusque silence et d'un hurlement paniqué « Bordel !!! J'ai rien revu de mes cours de contempo et j'ai rien du tout en histoire ancienne !!!! C'est l'horreur !!! »).
Bref, je bosse très beaucoup en ce moment (pour vous donner une idée, ce soir, je vais très certainement faire la fermeture à la BN ; c'est la folie, là-bas, en ce moment : impossible de réserver une place sur internet avant au moins deux semaines ! Résultat : "après 16h, à faire attribuer à la banque d'accueil") et ce d'autant plus que mon Luminosissime Directeur m'a suggéré de me plonger dans Genette et Schaeffer, ce qui a plus ou moins réactivé mes restes de traumatismes khâgnesques.
Comprenez-moi : j'ai toujours eu une dent contre les ouvrages de critique. Ils me donnent l'impression de me dicter ce que je dois penser (ahhh... la Vulgate proustienne, flaubertienne et ronsardienne, qu'il faut absolument recaser en dissert', sinon on considère que vous n'êtes pas au Point) et quand en plus, comme c'est très majoritairement le cas, ça se résume souvent à de la mouchophilie (pour reprendre le terme suggéré dans un commentaire à un autre message, assurément beaucoup plus poétique que celui que j'ai actuellement en tête) et/ou de la masturbation intellectuelle, ça devient tout bonnement in-sup-por-ta-ble. J'ai donc passé mes trois années de prépa à m'appliquer à en lire le moins possible (i.e. pas du tout).
Bon, maintenant, Genette, ça va : ce qu'il dit est intelligent et, surtout, surtout, surtout, il a un vrai respect des oeuvres dont il parle (contrairement à d'autres qui, le nez sur leur petit nombril, n'ont qu'une idée en tête : sortir une théorie qui semblera originale, alors qu'elle ne refourguera que de vieux poncifs sous un faux "brillant" intellectuel, et les fera passer pour géniaux ; de ce fait, ils se foutent des oeuvres qu'ils "commentent" comme de l'an 40 et se torcheraient littéralement avec si ça pouvait les faire connaître ; sur ce, je ferme cette parenthèse, étant définitivement descendue du Parnasse). Schaeffer, je ne connais pas (encore), mais ça va venir (cf. ma parenthèse supra sur ma fin de journée BNFesque à venir).
En résumé : aujourd'hui, c'est Figures III ; ce soir, c'est Métalepses : entorses au pacte de la représentation (savais même pas qu'il y avait un "pacte de la représentation", c'est vous dire mon ignorance crasse et mon refoulement profond, même si, en y réfléchissant, j'ai tout de même quelques idées de ce que ça pourrait être) ; demain après-midi, ce sera Qu'est-ce que la fiction ? (enfin, si j'arrive à mettre la main dessus à la bibliothèque d'Ulm) ; et ce week-end, c'est Brainstorming Reformulation.
Mais, ne vous inquiétez pas, entre deux métalepses et trois discours du récit, j'aurai sans aucun doute le temps de vous poster Woodman, histoire que, vous aussi, vous ayez de quoi vous occuper pendant le week-end !
Sur ce, Genette, je reviens vers tôa...!
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