Le retour des péplums
Si vous avez fait du latin ou du grec, ou même simplement si vous avez déjà eu droit à un cours d’histoire sur l’Antiquité gréco-romaine au collège ou au lycée, il y a de fortes chances pour que vous ayez eu droit à l’un des marronniers des activités en classe : la Projection de Péplum.
La Projection de Péplum correspond en général à une tentative d’un ou plusieurs enseignants de bonne volonté, sommés qu’ils sont de paraître actifs™ et dynamiques®, pour rendre intéressant un cours sur l’Antiquité inévitablement soupçonnable d’endormir les élèves (en vertu de la sagesse des idées reçues, dont l’une des équations est « ancien = ennuyeux »). La manœuvre consiste donc à rassembler une classe ou deux dans une salle, devant un poste de télévision, pour regarder un film (ou à tout le moins des extraits d’un film), supposé égayer leur quotidien de manuels et de polycopiés. Et quel film projeter aux élèves quand on parle d’Antiquité ? Un péplum, naturellement.
Les Derniers Jours de Pompéi, Sergio Leone, 1959 (Source : Wikipédia anglaise).
Problème : aux yeux des dernières générations, les péplums du siècle dernier ont vite fait de paraître ringards – en fait, ils étaient déjà ringards à la fin dudit siècle, au temps où votre serviteur usait ses poches arrière de pantalon sur les chaises d’un collège (ce qui ne rajeunit personne). Plusieurs raisons expliquent ce jugement sévère. Le vieillissement naturel de toute œuvre artistique est la première : des détails tout bêtes, comme la coupe de cheveux des acteurs ou le rôle dévolu aux femmes dans l'intrigue, peuvent prêter à sourire pour les générations actuelles. Le choix du film, ensuite, peut s’avérer délicat : le péplum a été un genre très fécond entre, à la louche, les années 1950 et les années 1980, et, bien sûr, il n’a pas produit que des chefs-d’œuvre. Pour peu que le film en question soit desservi par une réalisation pataude et/ou un petit budget, la séance court droit à la catastrophe.
Ce qui nous amène au dernier élément, qui a vite fait d’apporter le coup de grâce à tout péplum ayant la malchance d’être un peu ancien : les effets spéciaux. Peu de choses vieillissent plus vite au cinéma que les effets spéciaux (même les coupes de cheveux ont l’air moderne à côté), et peu d’éléments ont un effet plus radicalement dévastateur sur la bienveillance du spectateur. Même les magnifiques séquences animées image par image du fameux réalisateur d’effets spéciaux Ray Harryhausen n'échappent pas à l’outrage des années. Et comment ne pas rire sous cape devant d’autres ficelles autrement moins élégantes : armures en plastique, rochers géants en carton à l’élasticité suspecte, athlètes combattant à mains nues de féroces peluches qui peinent à se faire passer pour de vrais fauves… Mesuré à cette aune, le péplum le plus honnête s’expose à se voir relégué au pays des nanars sous le jugement sévère des spectateurs. Adieu les nouveaux médias volant au secours d’une Antiquité présupposée momifiée : le cinéma lui-même s’empoussière trop vite ! Que faire, hélas, que faire ?
Si l’intérêt pour l’Antiquité n’a jamais vraiment cessé, il y avait un bon moment (depuis en gros le début des années 1980) que le cinéma ne s’était plus risqué à de grosses productions de l’ampleur du Ben Hur de William Wyler (1959) ou du Choc des Titans de Desmond Davis (1981). Mais, pour le plus grand bonheur des antiquisants, le tournant du millénaire semble avoir coïncidé avec un renouveau du genre, essentiellement du côté des blockbusters américains, dont l’industrie est pourtant peu encline à la prise de risques.
À quoi est dû ce regain ? À une première tentative concluante : Gladiator de Ridley Scott, en l’an 2000, dont le succès a encouragé les studios, sinon à relire les œuvres antiques, du moins à remettre le nez dans leurs archives et à se demander comment redonner un coup de jeune au genre qui avait fait leurs heures de gloire quelques décennies plus tôt. Depuis Gladiator, les films à sujet antique se font de nouveau plus nombreux : Troie (Wolfgang Petersen, 2004), Alexandre (Oliver Stone, la même année), 300 (Zack Snyder, 2007), Agora (Alejandro Amenábar, 2009), Le Choc des Titans (Louis Leterrier, 2010) ou Centurion (Neil Marshall, la même année : Lina vous en avait parlé ici), pour ne citer que les plus marquants. Finis les effets spéciaux surannés, place aux images de synthèse et à la 3D.
Ces nouveaux péplums sont présents sur les affiches, dans les couloirs de métro, sur les flancs des bus, on en parle dans les médias, et, coup de chance, on invite même parfois un historien pour dire deux mots sur le sujet. Pour nous autres jeunes antiquisants, c’est un plaisir et une chance : non seulement c’est intéressant de voir ce que font les créateurs de ces films, mais c’est aussi un (beau) prétexte de parler d’Antiquité, grecque, latine ou autre, avec un public plus large.
300 de Zacky Snyder d'après Frank Miller (2007) : des hoplites spartiates affrontent des hordes d'Immortels perses aux allures de samouraïs sur fond de guitare électrique. Rassurons-nous : au bout d'un moment, on finit forcément par se douter que certains trucs n'étaient pas dans Hérodote. (Source de l'image : poster sur le site officiel du film.)
La critique est Thésée... et l’art est minotaure. Comment regarder un néo-péplum ?
Nouveau problème : un film n’est pas un manuel d’histoire, ni un cours, ni une illustration d’un texte antique. C’est d’abord… un film, c’est-à-dire une création élaborée par un réalisateur dans un cadre très variable, en fonction de contraintes multiples. Sous le terme très général de « péplum » que j’emploie ici, se dissimulent en fait toutes sortes d’approches possibles de l’Antiquité au cinéma. Sur la bonne dizaine de gros films sortis depuis Gladiator, pas un n’évoque l’Antiquité de la même façon que les autres. Et pour cause : chacun a été réalisé en fonction d’une esthétique différente, relevant d’un genre particulier.
En face de ces nouvelles visions de l’Antiquité au cinéma, une attitude trop répandue, parfois chez les antiquisants eux-mêmes (lorsqu’ils ne sont pas spécialistes du sujet, comme Claude Aziza, lequel ne s’y trompe pas), consiste à regarder d’un œil le film fraîchement sorti, de l’autre un livre d’histoire, et à jouer au jeu des sept erreurs avec le sourcil implacable du Zeus des jours d’orage. Telle date se révèle inexacte, tel détail ne concorde pas, tel personnage n’a jamais agi de cette façon, tel décor ou armure n’est pas d’époque... et voilà nos réalisateurs changés en mauvais élèves, et leurs casquettes coiffées d’autant de bonnets d’âne. Pire : on les accuse d’induire les foules en erreur, d’entretenir une vision fausse de l’Antiquité, au lieu de profiter de leur position privilégiée d’Artistes à Large Audience pour instruire leur monde. « Pour une fois qu’on parle de ces vieux machins, semble-t-on dire, ça pourrait au moins être éducatif ! »
Ces critiques n’ont pas entièrement tort : il est parfois sidérant de voir à quel point le matériau antique, qu’il soit historique, mythologique ou autre, peut être gâché par certaines grosses productions paresseuses, malgré le potentiel énorme qu’il représente pour n’importe quel cinéaste. Oui mais… on ne saurait se limiter à des critiques de ce type, pour trois raisons très simples :
- Un film n’est pas un documentaire : il n’a pas vocation à raconter l’Histoire, mais avant tout une histoire. Une comparaison terme à terme entre tel détail du film et telle vérité historique ne se justifie que pour un genre bien particulier – le film historique (et encore). Or, la majorité des films récents à sujet antique ne relèvent pas de ce genre. On ne peut juger un film qu’à partir du programme esthétique qu’il élabore, ou, en d’autres termes, du genre ou du sous-genre bien précis dont il se réclame. Ignorer cette donnée dans une critique reviendrait à chercher des statistiques sur la démographie française dans les romans de Balzac : ce serait absurde. Le film de Zack Snyder 300 (sorti en 2007), par exemple, a beau s’inspirer de la bataille de Marathon, il n’a jamais prétendu refléter une quelconque vérité historique : c’est d’abord une adaptation au cinéma du comic du même nom publié par Frank Miller en 1998, lequel est un roman graphique influencé par les codes des histoires de super-héros.
- À une échelle plus large, il faut tenir compte du langage esthétique propre au cinéma en tant qu’art (ou que support, si vous préférez). On ne peut pas dire les choses au cinéma de la même façon que dans un écrit littéraire ou universitaire. Et n’importe quel critique de cinéma un peu sagace vous dira que, dans le cas des adaptations d’œuvres littéraires au cinéma, par exemple, une trahison bien faite peut donner un résultat plus respectueux de l’esprit de l’œuvre qu’une adaptation plus servile. On ne peut donc pas reprocher au film Troie de Wolfgang Petersen (sorti en 2004) de ne pas reproduire tel quel le contenu des vingt-quatre chants de l’Iliade, tout comme on ne peut pas refuser comme des erreurs ou des trahisons les épisodes nouveaux inventés par le film sans se demander d’abord pourquoi les scénaristes ont jugé bon de les introduire dans l’histoire (ça ne veut pas dire qu’on ne peut pas faire beaucoup d’autres reproches à ce film, mais j’en parlerai plus tard).
- À une échelle plus large encore, il faut garder en tête qu’une œuvre cinématographique n’est jamais créée dans l’abstrait, mais qu’elle s’inscrit dans une époque (en l’occurrence la nôtre) qui a son imaginaire, ses modes et ses préoccupations propres. Le choix de consacrer un film à tel ou tel sujet antique n’a rien d’innocent, mais dépend beaucoup des représentations associées à ce sujet et/ou du prétexte qu’il peut constituer pour évoquer indirectement tel autre sujet qui intéresse l’artiste et son public aujourd’hui. Pour prendre un exemple parmi les péplums classiques, lorsque, dans l’une des premières scènes de Ben Hur, Ben Hur, prince juif, retrouve son ancien ami Messala, devenu officier dans l’armée romaine, qui lui explique avec aplomb qu’il doit absolument collaborer avec les Romains qui occupent sa Judée natale, sous peine d’exposer tout son peuple à « l’extinction », il ne faut pas chercher très loin pour se rendre compte que le film adopte une vision bien précise de l’empire romain, qui le rapproche du totalitarisme nazi au temps de la Seconde guerre mondiale. De la même façon, le film Agora d’Alejandro Amenábar (2009) n’est pas une biographie d’Hypatie, philosophe et mathématicienne du IIIe siècle, ou plutôt il n’est pas seulement cela : c’est aussi, voire d’abord, une réflexion sur les extrémismes religieux, parfaitement en prise avec les problématiques politico-religieuses du monde contemporain.
Ces quelques vérités peuvent vous sembler des évidences, et tant mieux si c’est le cas, mais il est étonnant de voir à quel point la problématique simpliste « vérité ou mensonge ? » influence encore une partie des jugements sur ce type de film.
Étudier l’Antiquité en images
« Mais alors, me direz-vous peut-être, une telle conception de la critique revient à laisser carte blanche aux réalisateurs pour raconter toutes les bêtises qu’ils voudront sur l’Antiquité. Que deviendra la Projection de Péplum dont nous parlions au début ? Faut-il y renoncer ? »
Non, bien entendu, tout au contraire. Car, comme dans tous les domaines, les inégalités de savoir entraînent des inégalités entre les spectateurs. Tout le monde n’est pas armé de la même façon pour regarder un péplum. Un antiquisant, qui connaît son sujet, saura reconnaître les endroits où le film prend des libertés avec l’Histoire et, avec un peu de recul et de bonne volonté, saura apprécier l’intérêt de ces écarts et de ces inventions lorsqu’ils en ont un. Un étudiant en arts de l’image, de son côté, sera mieux renseigné sur le langage pictural propre aux différents genres cinématographiques, et, avec un peu de chance, connaîtra assez bien l’histoire du genre du péplum pour reconnaître les reprises et les allusions entre films. Mais un non spécialiste complet risque de passer à côté de beaucoup de choses.
De là la tentation, mal appropriée, de vouloir faire jouer aux réalisateurs de films un rôle qui n’est pas le leur, celui de concepteurs d’outils pédagogiques : on a peur que des œuvres de fiction entretenant un rapport trop complexe avec « la vérité » finissent par égarer les spectateurs les moins avertis. Or, ce n’est pas au cinéaste de jouer ce rôle, c’est au professeur – ou, pour être plus exact, à beaucoup plus de gens que ça : aux concepteurs des programmes scolaires, d’abord, puisque les enseignants sont tenus de se conformer aux programmes, mais aussi, dans d’autres domaines, aux enseignants-chercheurs (historiens, latinistes, hellénistes, archéologues, etc.), tant dans leur travail de recherche et dans leur enseignement universitaire que dans leur œuvre de vulgarisation auprès du grand public. C’est là un dialogue constant et attendu entre les arts et les savoirs au sein d’une société. Et surtout, c’est une constatation d’une grande banalité que de rappeler à quel point les arts de l’image tiennent une place importante dans les sociétés actuelles (ils en tenaient une tout aussi grande dans les sociétés antiques, d’ailleurs : gardons-nous de croire que les Anciens ne possédaient que des textes, il n’y a rien de plus faux !). Il est donc important, pour en rester au domaine scolaire, que les élèves soient initiés à la lecture des images, tout comme ils doivent l’être à celle des textes.
Peu de récriminations à faire à ce sujet, il me semble, du côté de l’éducation nationale : ces thématiques font peu à peu leur entrée dans les programmes scolaires du secondaire, et les études de cinéma se répandent dans les universités. Il semble, en revanche, que très peu de chercheurs se soient lancés dans l’étude précise de cette nouvelle vogue des films antiques. Les spécialistes du sujet sont rarissimes (le plus connu et le plus visible dans les médias est Claude Aziza, mais aucun chercheur ne peut couvrir à lui tout seul l’ensemble d’un champ de recherche !). Les chercheurs anglo-saxons, en revanche, semblent avoir pris ce train, puisqu’au cours de mes promenades virtuelles en quête de références, les seuls ouvrages et articles universitaires que j’aie trouvés à propos de ces nouveaux péplums, en dehors de ceux d’Aziza, figuraient dans des publications anglophones.
Il faut dire que l’exercice n’est pas facile, dès lors qu’on veut faire les choses un peu bien : en plus d’une solide formation d’antiquisant, cela suppose de connaître au moins les bases des études cinématographiques, pour pouvoir analyser de façon pertinente le scénario, le montage, les cadrages, la lumière, la correspondance entre la musique et l’image… Mais ce grand écart en vaut la peine. Et si l’on y réfléchit en termes d’enseignement, il peut aussi, dans une perspective plus large, constituer une ouverture vers une réflexion sur la représentation de l’Antiquité en images de manière générale, tout au long de la longue histoire qui va de la Grèce et de la Rome antiques jusqu’à nos cinémas, en passant par les arts de l’image antiques (peinture, céramique, sculpture, complexes architecturaux), les représentations médiévales (pensons à ces enluminures où les combattants de la guerre de Troie sont représentés en armure médiévale, comme si nous représentions Achille en treillis brandissant un fusil mitrailleur) et les tableaux et sculptures de la Renaissance et de l’époque moderne (l’exposition actuelle, au musée d'Orsay, sur la représentation de l'Histoire par le peintre pompier Jean-Léon Gérôme est un bon exemple des possibilités qu’offre une réflexion sur l’image).
Le renouveau du péplum n’est donc pas seulement la preuve que l’Antiquité intéresse toujours (pour ceux qui penseraient le contraire), il n’est pas seulement non plus une façon pour l’antiquisant de se mettre au goût du jour ou de paraître « à la mode » pour mieux attirer et retenir les élèves… C’est aussi l’occasion rêvée de replacer ces œuvres toutes récentes dans leur contexte, au sens large, en prenant au besoin un peu de recul – disons 2000 ou 3000 ans – pour faire découvrir ou redécouvrir l’importance et l’incroyable richesse des sujets antiques dans les arts figurés. Et de montrer à tous la continuité foisonnante et vertigineuse qui court depuis ces époques reculées jusqu’à la nôtre, à travers une évolution lente aux ramifications multiples.
J’ai parlé des jeux vidéo, aussi ?
Waow ! Premier article et première intervention de qualité ! Comme diraient mes frères, j'ai intérêt à craquer mon slip pour ma critique d'"Andromaque" à la Comédie française !
RépondreSupprimerLa remarque sur le fait que les réalisateurs ne sont pas obligés d'être fidèles à l'histoire ou à l'oeuvre antique qu'ils adaptent est tout à fait pertinente, mais je n'arrive quand même pas à m'empêcher de hurler intérieurement lorsque je repense à la scène où Achille tue Agammemnon, dans "Troie"... Petersen aurait au moins pu préciser "TRÈS largement adapté de l'oeuvre d'Homère", ça m'aurait évité des attaques cardiaques à répétition pendant la séance !
Tout cela appelle un message sur les jeux vidéos et un autre sur l'exposition à Orsay !
Au départ, je pensais juste présenter un panorama rapide des péplums récents, mais je suis parti sur les commentaires théoriques et la chose a triplé de volume (et m'a pris l'après-midi, aussi : je ne sais pas comment tu fais pour alimenter ce blog si souvent, mais bravo, parce que ça doit prendre un temps fou !).
RépondreSupprimerDu coup, je pense quand même faire quelque chose du type "série de mini-critiques de films" quand j'aurai le temps (parce que bon, taper sur "Troie", on ne s'en prive pas ^^). Mais j'ai plusieurs autres idées, sur les jeux vidéo, mais aussi sur une BD originale qui est complètement dans l'univers romain (non, ce n'est pas "Murena" !). A suivre dès que j'aurai éclusé la suite de mon boulot !
Une BD originale complètement dans l'univers romain ?! Vivement que tu aies le temps d'écrire !
RépondreSupprimerIl faudrait trouver un libellé pour les critiques de films. J'aime déjà beaucoup "Ancient Geek" ! :p
Sinon, en règle générale, c'est quand j'ai le plus de boulot à abattre que, tout d'un coup, je décide de me mettre encore plus en retard en faisant un post.
Variante (avec possible combinaison) : c'est quand je suis le plus en dette de sommeil que, vers 22h, je me dis "tiens ? et si j'écrivais une note de blog ?", ce qui fait que je me couche à 1h du mat' et que j'ai encore plus l'air d'un zombi le lendemain...
j'attends avec impatience la note sur les jeux vidéos...
RépondreSupprimermoi aussi j'attends la note sur les jeux vidéos!
RépondreSupprimeremmanuelle
Imaginez la torture que c'est pour moi de regarder une série TV ou un film prétendument à composante scientifique ou technique.
RépondreSupprimerUne caméra de surveillance prend une photographie toute pourrie (faible résolution, bruit, pas de contraste...) d'un malfrat, et paf, par un traitement informatique, on obtient une photo aux normes pour les documents d'identité (on se demande pourquoi les collègues de traitement d'image se décarcassent encore). Un petit malin s'installe au clavier et paf il pénètre les ordinateurs du Pentagone et, hop, il désactive le système de sécurité des portes (qui, bien sûr, est connecté à une machine accessible depuis Internet).
Dans un autre genre, est sorti cette année en français une BD appelée Logicomix, co-écrite par Christos Papadimitriou (oui, LE Papadimitriou qui a écrit le bouquin de complexité), qui traite de la logique mathématique et philosophique au tournant 19e-20e et notamment de la vie de Bertrand Russell (oui, LE Bertrand Russell) — enfin, la BD parle peu de logique et surtout de vies de logiciens. Cette BD a parfois été critiquée parce qu'elle ne respecte pas la réalité historique ; notamment, elle fait se rencontrer des personnages qui ne se sont pas rencontrés, ou pas au moment évoqué. Les auteurs se défendent au nom d'une certaine licence artistique — il s'agit d'avoir une histoire à raconter qui tienne dans une BD, certes épaisse. Qu'en pensez-vous?
Bonjour.
RépondreSupprimerJe recherche un film sur l'antiquité grecque.
Les seuls souvenirs que j'en ai sont :
- une scène finale où on voit un garçon tel Télémaque, qui regarde au loin à l'avant de son bateau (je crois qu'il y'a ensuite un fondu d'image, et le film se termine sur une ruine où un graphiti représentant cette époque).
- Une autre scène montre une énorme rotissoire dans une salle obscure...
Il s'agit plutôt d'un thème psychologique, non d'un péplum.
Merci de bien vouloir me contacter :
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