En vérité, je vous le dis, mes capacités en langue ont beau être relativement bonnes, il ne faut quand même pas pousser mémé dans les orties et il y a des auteurs qui, vraiment, abusent.
Je lis et parle quatre langues (sans compter le latin et le grec, mon début de breton, ma très vague compréhension du patois languedocien par parallèles interposés avec les autres langues romanes et mes quatre ou cinq formules de base en malgache). QUATRE langues. Bientôt cinq, même, puisque, cette année, je me suis vraiment secouée pour apprendre l'allemand.
Il faut dire que je n'avais pas tellement le choix : en lettres classiques, les divers livres et articles ne sont pas, comme en sciences, tous écrits ou traduits en anglais ; ils sont tous (ou presque) dans la langue d'origine du chercheur qui les a écrits : s'il est allemand, c'est en allemand ; s'il est italien, c'est en italien, etc. Du coup, certaines revues et encyclopédies sont composées d'articles dans les cinq principales langues d'Europe de l'Ouest : l'allemand, l'anglais, le français, l'espagnol et l'italien.
Donc, si vous voulez faire des lettres classiques, mieux vaut être bon en langues : d'un autre côté, si vous faites du latin et du grec, ce sera relativement facile pour vous d'en apprendre de plus en plus ; tant qu'on reste dans l'indo-européen, les structures sont plus ou moins les mêmes, il suffit juste d'avoir un peu d'expérience pour les retrouver et ensuite ça roule.
Mais dans cette Babel universitaire, il y avait quand même UN critère qui simplifiait (relativement au reste) la vie : les Tchèques n'écrivaient pas en tchèque, mais en allemand, les Roumains pas en roumain, mais en français (cocorico).
Or, moi qui viens déjà de faire un Effort Phénoménal en empruntant un fascicule d'une centaine de pages que je croyais tout en allemand (et que je mettrai donc au moins trois mois à lire in extenso si je décide de le faire), je me suis rendue compte en l'ouvrant pour le parcourir que, dans le tout dernier chapitre, l'auteur a brusquement décidé de retrouver sa langue d'origine qui est... le tchèque.
Oui ! vous avez bien lu ! le tchèque ! Et dans son tout dernier chapitre, en plus ! celui où elle tire normalement les conclusions de son travail ! Moi aussi, comme vous, je suis absolument indignée. Pour une fois que je faisais un effort en plus ! C'est à vous dégoûter d'être de bonne volonté !
Résultat des courses : je ne comprends que les deux premiers mots, qui doivent être quelque chose comme "Les biographies de Suétone..."
Alors je vais vous le dire tout de go : je refuse d'apprendre une sixième langue ! Ou, tout du moins, de faire tchèque pour sixième langue ! Si je devais en choisir une, ce serait l'arabe, le kinyarwanda ou le bantou, mais pas le tchèque !
Non mais !
Je lis et parle quatre langues (sans compter le latin et le grec, mon début de breton, ma très vague compréhension du patois languedocien par parallèles interposés avec les autres langues romanes et mes quatre ou cinq formules de base en malgache). QUATRE langues. Bientôt cinq, même, puisque, cette année, je me suis vraiment secouée pour apprendre l'allemand.
Il faut dire que je n'avais pas tellement le choix : en lettres classiques, les divers livres et articles ne sont pas, comme en sciences, tous écrits ou traduits en anglais ; ils sont tous (ou presque) dans la langue d'origine du chercheur qui les a écrits : s'il est allemand, c'est en allemand ; s'il est italien, c'est en italien, etc. Du coup, certaines revues et encyclopédies sont composées d'articles dans les cinq principales langues d'Europe de l'Ouest : l'allemand, l'anglais, le français, l'espagnol et l'italien.
Donc, si vous voulez faire des lettres classiques, mieux vaut être bon en langues : d'un autre côté, si vous faites du latin et du grec, ce sera relativement facile pour vous d'en apprendre de plus en plus ; tant qu'on reste dans l'indo-européen, les structures sont plus ou moins les mêmes, il suffit juste d'avoir un peu d'expérience pour les retrouver et ensuite ça roule.
Mais dans cette Babel universitaire, il y avait quand même UN critère qui simplifiait (relativement au reste) la vie : les Tchèques n'écrivaient pas en tchèque, mais en allemand, les Roumains pas en roumain, mais en français (cocorico).
Or, moi qui viens déjà de faire un Effort Phénoménal en empruntant un fascicule d'une centaine de pages que je croyais tout en allemand (et que je mettrai donc au moins trois mois à lire in extenso si je décide de le faire), je me suis rendue compte en l'ouvrant pour le parcourir que, dans le tout dernier chapitre, l'auteur a brusquement décidé de retrouver sa langue d'origine qui est... le tchèque.
Oui ! vous avez bien lu ! le tchèque ! Et dans son tout dernier chapitre, en plus ! celui où elle tire normalement les conclusions de son travail ! Moi aussi, comme vous, je suis absolument indignée. Pour une fois que je faisais un effort en plus ! C'est à vous dégoûter d'être de bonne volonté !
Résultat des courses : je ne comprends que les deux premiers mots, qui doivent être quelque chose comme "Les biographies de Suétone..."
Alors je vais vous le dire tout de go : je refuse d'apprendre une sixième langue ! Ou, tout du moins, de faire tchèque pour sixième langue ! Si je devais en choisir une, ce serait l'arabe, le kinyarwanda ou le bantou, mais pas le tchèque !
Non mais !
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