lundi 14 décembre 2009

La mort de l'agrégation ?

En ces temps de chienlit et de grève du RER (je vous assure que je me suis couvert la tête de cendres, surtout que je suis censée peut-être ("La semaine prochaine, on fait ça, ça et ça et, si on a le temps, vous passerez" a dit la prof) présenter demain mon fameux exposé sur Platon et le mythe des races : ce truc m'a pourri ma fin de semaine et coûté sept euros de photocopies, alors j'aimerais bien m'en débarrasser une fois pour toutes et de préférence avant les vacances, pour ne pas être obligée de le revoir dans les brumes alcoolisées de la première semaine de janvier), j'avais pensé vous faire un post sur l'agrégation : c'est gros, c'est grand, c'est carré et, surtout, c'est tout frais, donc ça demande un investissement minimal, ce qui est intéressant en ce moment de Retour du Feu Sacré chez la Latiniste Motivée que je suis.

A vrai dire, ça fait un petit moment que j'y pense, mais paf ! soudain, sur ma boîte mail ENS, je reçois un courrier d'une de nos délégués CACS (Conseil d'Administration, Conseil Scientifique) : c'était samedi matin et il portait le même titre que cette note de blog.

Que l'agrégation soit en danger, ce n'est pas nouveau : c'est un concours lourd à organiser, qui, selon ses détracteurs, "double" le Capes et, surtout, requiert un niveau nettement plus élevé, ce qui signifie qu'il faut payer plus ceux qui y sont reçus. Le "travailler plus pour gagner plus" ne marchant que quand ce n'est pas l'Etat qui doit mettre la main au portefeuille, ça fait des années qu'il essaie de mettre à mal ce concours de recrutement des professeurs, en général en baissant périodiquement le nombre de postes de manière drastique (sauf exception nécessitant explication ad hoc).

Mais là, il faut le reconnaître, l'histoire de la "masterisation" est un coup de génie.

Jusqu'ici, en effet, il fallait un M1 en poche pour pouvoir présenter le concours. C'était logique : en France, le M1 est considéré comme une initiation à la recherche, le M2 comme une introduction à la thèse (c'est pour cela qu'il faut au moins 14 de moyenne pour passer de l'un à l'autre) ; rien de choquant à ce qu'on veuille que les professeurs du secondaire aient des notions de comment fonctionne la recherche : la théorie, c'est bien, mais quand on s'est frotté un tout petit peu à la pratique, ça devient tout de suite plus concret. Par contre, on ne voit pas pourquoi il faudrait qu'ils aient une introduction à une thèse qu'il ne feront jamais, puisqu'ils partiront enseigner.

Mais c'est là qu'est l'astuce, car la réforme ne vise pas ceux qui passent l'agrégation parce qu'ils veulent vraiment enseigner en lycées et collèges : elle vise ceux qui veulent continuer leurs études à la fac et qui ont besoin de l'agrèg', parce qu'ils ne sont pas sûrs de trouver tout de suite un poste après leur thèse et que, de toutes façons, même si, théoriquement, on n'a pas besoin de l'agrégation pour enseigner à l'université, dans la pratique, c'est un gros point positif au moment du recrutement (en tout cas dans les filières littéraires ; mais bon, ça va très certainement changer, maintenant).

Or ces personnes-là (dont je fais partie, soyons honnête) cesseront de passer le concours, puisque l'année de préparation représentera une rupture non négligeable entre leur M2 et leur thèse. Comme elles forment le gros des candidats, leur nombre sera en chute libre, le gouvernement en profitera pour couper à la hache dans le nombre de postes (comme il en rêve depuis des années et pas seulement en se rasant), puis supprimera purement et simplement le concours (idem).

Et maintenant, pourquoi je vous parle de cela ? Eh bien parce que le mail que j'ai reçu confirme que le directeur de l'ENS Cachan envisage de supprimer purement et simplement la préparation à l'agrégation dans son Ecole. Il l'a dit en conseil d'administration, il l'a répété dans une lettre reproduite sur le site Fabula.

Pourquoi c'est grave ? Parce que les ENS ne préparent QUE à l'agrégation. C'est même leur vocation première. Elles sont donc particulièrement concernées par tout ce qui touche le concours. Si le directeur d'une ENS décide de supprimer la prépa agrèg' dans son établissement, c'est signer tout simplement la mort de ce concours ; les ENS deviendront de pures antichambres de la recherche, ceux qui voudront préparer l'agrèg' quand même iront d'abord le faire à la fac, puis seront de moins en moins nombreux, puis disparaîtront (puisqu'on recrutera, à l'université, de plus en plus de personnes qui ne seront pas agrégées : franchement, pourquoi se casser le cul à passer ce putain de concours si en plus ça ne sert à rien pour la Suite des Evènements ?), avant que ce soit le concours qui, lui aussi, disparaisse à son tour.

Petite parenthèse : ce sera la même chose pour le Capes et sa "masterisation". Vous considérez que l'année de préparation du Capes vaut pour un M2, indépendamment du résultat au concours, puisque tous les préparationnaires auront suivi les mêmes cours et qu'un M2 n'est pas un concours. Vous vous retrouvez donc au finish avec deux groupes de gens ayant la même formation, mais dont les uns auront été reçus et pas les autres. La seconde catégorie peut quand même enseigner, puisqu'elle a été formée de la même manière et puis, hein, l'arbitraire des concours, on sait ce que c'est (ce qui est foncièrement vrai) ! Donc on les prendra aussi comme profs, mais en les payant moins, parce qu'ils ne l'ont pas eu, ce concours, mais ça arrange le ministère parce que ça fait des économies. Résultat : comme pour l'agrégation, à quoi ça sert que Ducros il se décarcasse s'il peut avoir presque le même boulot, sans suer sang et eau pour être reçu ? De moins en moins de candidats, de moins en moins de postes et pof ! disparition du Capes aussi.

Et comment se fera alors le recrutement ? Bah, c'est simple : une petite "formation" et, surtout, des postes à la tête du client ; le petit cousin de la madame qui bosse à l'accueil sera pris comme prof de maths, parce qu'on le connaît, il est mignon, il apporte même des chocolats parfois et puis, les maths, hein, c'est pas compliqué, une fois qu'on connaît ses tables de multiplication et qu'on sait faire une division !

Et la méritocratie républicaine (vous savez, celle qui donne aux pauvres et autres dépourvus de relations l'espoir qu'ils pourront s'en sortir en travaillant à l'école et en faisant de bonnes études et non en dealant de la drogue en bas de leur immeuble), elle fait quoi, pendant ce temps-là ? Elle agonise.

C'est déjà ce système qui prévaut en Italie. Si vous connaissez des ressortissants de ce (malgré tout) merveilleux pays, demandez-leur comment ça marche. Je connais personnellement un thésard en philo qu'on appelle le jour même pour une vacation de... concierge. Enfin, quand on l'appelle. Et ce après des années de démarchage systématique de toutes les écoles du coin. Sur ce, fin de la parenthèse.


Pour en revenir à mes moutons, ça fait un petit moment que cette info circule. Je me suis inscrite à la mailing-list du comité de Normale contre les réformes de l'année dernière (ce n'est pas parce qu'on ne peut pas participer aux manifs pour cause de dissert' de sept heures qu'on n'a pas envie d'être courant de ce qui nous concerne directement) et j'avais déjà vu passer un mail rediffusé par deux personnes différentes (c'est à dire un X rediffusant à sa mailing-list un mail de Y, qui lui-même rediffusait un mail de Z). N'ayant rien trouvé d'autre à ce sujet (et étant devenue légèrement parano par rapport à toutes les informations que je reçois depuis que je travaille sur les rumeurs), j'avais préféré attendre de voir. Là, étant donné que c'est un mail d'une représentante officielle des élèves, adressé à tout le monde, je pense que c'est une information qui mérite d'être diffusée.

11 commentaires:

  1. Quelques remarques.

    J'ignore ce qu'il en est en lettres, mais en mathématiques l'agrégation externe est un concours assez déconnecté du travail réel des enseignants dans le secondaire hors prépa. Mes amis qui y enseignent me disent qu'on a évacué des programmes la quasi totalité des aspects conceptuels, car vous comprenez, les chers petits n'y comprenaient rien et se sentaient martyrisés et discriminés par les méchantes mathématiques. En revanche, l'oral de l'agrégation consiste en général à présenter une leçon telle qu'on peut la faire devant une bonne classe de mathématiques spéciales. Les mieux classés présentent en général des leçons qui sont infaisables même dans ce contexte.

    Vous dites « travailler plus pour gagner plus », mais si je ne m'abuse lorsqu'un agrégé et un certifié enseignent aux mêmes classes de lycée, le premier gagne plus et fait un peu moins d'heures que le second, alors que leur travail est le même.

    Vous soulignez avec justesse que l'agrégation est quasi obligatoire pour obtenir une bourse de thèse, du moins dans certaines disciplines. D'une certaine façon, c'est une perversion du système. L'agrégation est un concours de recrutement de professeurs du secondaire; on lui fait jouer le rôle d'examen national palliant l'hétérogénéité des formations universitaires ainsi que la sur-spécialisation de certains étudiants, notamment en disciplines littéraires.

    Sinon, vous oubliez un aspect positif de l'agrégation. Si vous la passez avant votre thèse, à la fin de votre thèse vous serez agrégée titulaire avec une certaine ancienneté. ATER, vous serez en détachement et accumulerez de l'ancienneté. Si vous êtes recrutée maître de conférence ou chargé de recherche, vous ne serez donc pas au premier échelon de la grille indiciaire, mais directement à l'échelon 4 ou 5. Ça compte quand on doit s'installer en début de carrière.

    Enfin voilà. En tant qu'agrégé cela m'ennuierait qu'on supprime ce concours, qui a des aspects positifs comme la nécessité de connaissances réparties dans toute la discipline, mais j'ai peur que cela soit en partie un réflexe corporatiste.

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  2. Effectivement, les mathématiciens qui préparaient l'agrèg' à mon étage d'internat n'ont vraiment travaillé que les oraux (mais, là, ils s'y sont mis très sérieusement)... ce qui était assez dégoûtant pour les malheureux littéraires obligés de trimer toute l'année. Mais il faut aussi penser qu'il y a infiniment plus de places à l'agrégation de mathématiques qu'à celle de lettres classiques (ce qui est tout à fait normal et logique).

    Pour ce qui est du "travailler plus pour gagner plus", je pensais à la préparation du concours, due à son niveau, mais c'est vrai que les agrégés ont sensiblement moins d'heures que les certifiés (15 contre 18, si je me souviens bien).

    Je n'avais pas pensé non plus aux questions d'ancienneté ; je me demande d'ailleurs si mes quatre ans à l'Ecole comme fonctionnaire stagiaire ne comptent pas aussi, mais j'avoue que je ne me suis jamais posé la question.

    Moi aussi je suis attachée à ce concours et pas seulement pour des questions de "parachute", mais également pour celles que vous avez évoquées. En lettres classiques en particulier, avoir une dernière vue d'ensemble est même d'autant plus appréciable que, ensuite, on peut vous demander de donner des cours de grec pendant votre monitorat, alors que vous étudiez la littérature latine, et inversement...

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  3. Si je me rappelle bien, les années d'ENS comptent pour 1,5 années supplémentaires d'ancienneté dans le corps des agrégés.

    L'oral de l'agrégation de mathématiques, si toutefois on vise une bonne place, ne pardonne pas l'approximation ou l'esbrouffe. L'écrit, lui, peut en grande partie être passé avec un niveau de maths spé capable de rentrer dans une ENS ou à l'X (sauf s'ils font de l'analyse complexe, qui n'est pas au programme en taupe). Enfin, j'en parle de mémoire, hein...

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  4. Je ne pense pas que ça ait changé, parce que c'est à peu près ce que racontaient mes petits camarades.

    Ils ont tous été bien classés (mon voisin est arrivé deuxième), donc ils ont apparemment bien préparé, mais ils avaient l'air de dire que, comme il n'y avait pas beaucoup de temps de préparation, il fallait plus ou moins apprendre d'avance, par coeur, des plans possibles de leçon sur tel ou tel sujet.

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  5. Bonjour Lina,

    Je me permets de vous écrire pour un renseignement concernant votre article concernant cette suppression du capes voire de l'agreg, des concours pour être titulaire, selon vous c'est une "rumeur", une "arlésienne" ou c'est vraiment ce qui va se passer ?

    Si ca se produit, cela veut-il dire que ce sont les proviseurs des collèges, lycées qui décidéront des choix des profs, des salaires des profs ? On semble alors se diriger vers une privatisation totale de l'éducation nationale où les profs devront être en contrats renouvables CDD ou CDI et salaire négocié ?

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  6. Bonjour,


    depuis le mail dont je parle dans l'article, je n'ai plus rien vu passer. J'ai, par contre, entendu parler de la réforme du capès, qui est une vraie absurdité (bientôt, on passera un capès de lettres classiques sans savoir ni le latin, ni le grec...).

    Mon sentiment est que, si le massacre continue comme ça, il est fort probable que ces concours soient progressivement réduits à la portion congrue et disparaissent pendant un moment d'"inattention".

    Je ne crois pas à une privatisation totale, je pense plutôt que les chefs d'établissement auront à se changer en "managers", à la manière de ce que doivent faire les directeurs d'hôpitaux en ce moment, avec tous les gâchis et les non-sens que cela entraînera et que cela entraîne déjà.

    Maintenant, je conseille quand même à tous ceux qui veulent enseigner et/ou faire de la recherche de passer ces concours, tant qu'ils existent. Pour le moment, ils ont encore une réelle valeur et personne ne sait de quoi demain sera fait, d'autant que, outre cela, ils montrent aussi qu'on est capable de travailler beaucoup et avec sérieux.

    Et puis, sait-on jamais, peut-être que Sarkozy sera touché par la Grâce de l'éducation et cessera de ne penser crétinement qu'en termes de coups de bâton pour "aider" la jeunesse de ce pays.

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  7. Bonjour Lina,

    Merci pour ta réponse.

    Moi je suis en doctorat d'histoire. Le souci de ces concours, ok ca permet de travailler beaucoup et avec sérieux, mais ca reste relativement quand même un véritable bourrage de crane, et cela ne fait pas du tout de la personne un bon enseignant. C'est aussi une forme de "loterie" et de chance.

    Cette année le capes 2010-2011, l'écrit a lieu en novembre au lieu de mars. L'année de stage est supprimée et on la concentre la seconde année de M2. Moi je pense que le gouvernement y va au compte goutte: on modifie le capes et après on va le supprimer. Mais je pense que si sarkozy est réelu et a une majorité de droite, là il supprimera le concours et on aura ce que tu disais dans ton article un système où les profs devront être "pistonnés" et ca sera le copinage avec les chefs d'établissement.

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  8. Je pense, comme toi, qu'ils y vont petit à petit, pour avoir comment on réagira, et qu'ils finiront par supprimer les concours si personne ne dit rien. Ils font ça dans tous les domaines : ils testent et si des voix s'élèvent, hop ! ils reculent en jurant leurs grands dieux qu'ils n'avaient pas du tout l'intention de faire ça. Ils commencent d'ailleurs par le capès parce que la société des agrégés est un lobby encore relativement puissant (et, soit dit en passant, parfaitement puant, il suffit de lire leur brochure pour s'en rendre compte).

    Pour ce qui est des concours, c'est vrai qu'ils ne visent pas à former des enseignants (encore que le capès ait une épreuve de pédagogie, si je ne me trompe pas) : leur principe est de sanctionner un niveau de connaissance, en considérant que la "pédagogie" sera enseignée ensuite pendant l'année de stage. C'est une optique qui se discute, mais, entre un prof bien formé qui ne sait rien et un prof compétent dans sa matière, mais nul en pédagogie, c'est un peu la peste et le choléra et, de toute façon, le gouvernement se fiche de cette question comme de sa première chemise.

    Je ne pense pas que ce soit une loterie : quand j'étais en prépa, un de mes profs disait que, l'ENS, c'était un tiers de travail, un tiers de sommeil et un tiers de chance ; l'agrég', c'est un peu ça aussi (personnellement, je dirai deux tiers de boulot et un tiers de sommeil pour un jury de médiévale bien luné, surtout quand on a la "chance" de passer deux fois devant lui).

    Après, ça dépend aussi de la discipline. C'est vrai que l'agrèg' d'histoire est l'une des plus difficiles (avec celle de philo), tant par le niveau exigé que par le petit nombre de places par rapport au total des candidats. C'est vrai aussi que c'est l'une de celles qui reposent le plus sur le bourrage de crâne ; en lettres classiques, par exemple, on est un peu plus épargnés.

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  9. Je vois une bonne raison pour le gouvernement de ne pas supprimer l'agreg : les PRAGs.

    Dans l'enseignement supérieur, la règle est que les enseignements sont assurés par des enseignants-chercheurs (maîtres de conférence et professeurs des universités), qui, comme leur nom l'indique, doivent également faire de la recherche. On limite donc leur horaire d'enseignement normal à 192 heures de TD par an, ce qui d'ailleurs est déjà beaucoup s'il faut préparer de nouveaux cours dans des domaines où il n'y a pas d'ouvrage tout prêt.

    Tout cela coûte cher, aussi on a imaginé de rajouter des personnels ne faisant que de l'enseignement... c'est à dire des agrégés (ou parfois certifiés, mais cela semble rare) de l'enseignement secondaire — les fameux PRAG (les certifiés sont les PRCE).

    Un PRAG, ça fait 384 heures par an. En plus, ça ne peut pas râler qu'on ne lui laisse pas faire sa recherche, et ça n'a pas le statut protecteur des enseignants-chercheurs (si on n'en a plus besoin, on peut le renvoyer en lycée, sauf erreur).

    Supprimer l'agreg serait donc une mauvaise manœuvre pour le gouvernement, qui se priverait de cette ressource d'enseignants.

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  10. Oui, effectivement, j'avais oublié les PRAGs, mais je ne suis pas sûre que le gouvernement les considère comme un argument majeur pour conserver l'agrégation (si même il a pensé à leur cas) : vu les propositions de charge d'enseignement plus lourde pour les enseignants-chercheurs (totalement contradictoire avec l'injonction de faire plus de recherche : "Avec tout le respect que j'ai pour vous, monsieur le Ministre, avez-vous un secret pour faire passer mes journées de 24 à 48h ?"), il est fort probable qu'ils pensent régler ainsi la question des PRAGs.

    A moins qu'ils n'envisagent de tous les remplacer par des enseignants du secondaire, sans distinction de diplôme ou de niveau, ce qui, vu leurs propositions, pourrait bien être de l'ordre du probable...

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  11. Il faut avouer que pour enseigner des maths niveau L1 ou L2 en université, un PRAG a tout à fait le niveau.

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