Comme hier je n'ai rien fait et qu'il me reste encore deux bonnes semaines avant le début des cours dans ma nouvelle fac, je me suis levée ce matin en me disant que, ce week-end, ce serait rédaction.
Avis à tous ceux qui traitent les universitaires de grosses feignasses : en ce qui me concerne, la différence entre les week-ends et le reste de la semaine, c'est que je ne mets pas de réveil. Je travaille donc plus tard, parce que je me lève plus tard (logique). Pourquoi je mets un réveil en semaine alors qu'en ce moment, je n'ai ni cours, ni réunion ? tout simplement parce que je ne suis pas du matin, MAIS que je suis aussi plus productive à ce moment-là (pas logique). Ceci dit, aujourd'hui, j'ai été aussi tirée du lit par le fait que ma voisine devait passer dans la matinée pour me faire signer un constat à l'amiable (une sombre histoire de dégât des eaux qui m'a aussi pourri mon lundi) et que je n'avais pas envie d'être surprise en pyjama avec une tête très peu humaine.
Aujourd'hui, donc, chapitre 2. J'ai écrit ma sous-partie sur les expressions liées à l'écriture, soit cinq pages. Pour les possibles bloqués de la rédaction : ne vous déclenchez pas des crampes à l'estomac ; je suis en lettres, donc je cite et je commente et pas uniquement en note de bas de page, ce qui veut dire que, à chaque fois que je sors un extrait de mon corpus, ça prend de la place ; ajoutez à ça que je traduis systématiquement tout mon latin et que ça me fait souvent une note maousse et vous relativiserez très justement ce "bond en avant".
Il faut dire que j'avais aussi une bonne raison de rester tranquille à travailler devant mon bureau, au lieu de possiblement crapahuter dans tout Paris pour profiter de ce bel après-midi : hier, je suis allée cracher mes poumons et affoler mon coeur courir aux Buttes-Chaumont (si vous y étiez hier : oui, l'escargot rouge et essoufflé, c'était moi). Ciao les crispations aux trapèzes, bonjour les courbatures un peu partout malgré de soigneux étirements !
Mens sana in corpore sano : Juvénal n'a jamais rédigé de thèse.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire