Aujourd'hui, toujours pas de nouvelles du rectorat. Par contre, j'ai appris que je n'étais pas seule dans ma nouvelle fac à être dans cette situation. Cela ne me rassure pas, mais cela montre que la situation en lettres classiques est vraiment dramatique pour que plusieurs rectorats préfèrent bloquer quelques profs plutôt que de leur permettre d'approfondir encore leur formation (rappelons que, vu l'état de l'université en France, quand on est agrégé ou capésien et qu'on fait une thèse, c'est rarement un billet pour l'enseignement supérieur, donc le rectorat est quasiment sûr de revoir ensuite ses profs).
On m'a dit que seuls 30% des postes avaient été pourvus au Capès de Lettres Classiques cette année, tant le niveau était bas. Et ça ne risque pas de changer étant donné la nouvelle "version" qui va finir de l'achever. Comme c'est parti, on "formera" bientôt par le Capès des profs de latin-grec qui ne connaîtront ni le latin, ni le grec et ceux qui connaîtront un minimum ces deux langues prépareront l'agrégation. Les rectorats bloqueront de plus en plus systématiquement les demandes de mise en disponibilité / détachement et les gens qui voudront faire une thèse, qu'ils souhaitent tenter ensuite la recherche ou non, ne passeront plus l'agrégation.
Mais j'ai surtout commencé ma journée avec un mail m'annonçant que ma communication au colloque de Poitiers (vous savez ? mon premier colloque) allait être publiée en janvier. Ça booste : j'ai arrêté de stresser en regardant mon téléphone, préparé ma proposition pour la FIEC et fini aussi les analyses pour la deuxième partie de mon chapitre 2. Dans les deux cas, il ne me reste plus qu'à rédiger. Les affaires ne reprennent pas, mais je peux désormais me concentrer un minimum sur mon travail, c'est déjà ça.
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