Un billet tôt aujourd'hui, parce que Monsieur est en concert ce soir et ça m'étonnerait que je sois d'attaque pour écrire en rentrant, surtout vu mon état de fatigue actuel.
La rentrée, partie 2, donc. Je repasse à des effectifs "habituels" en latin après les TD ; des effectifs quand même très réduits, bien qu'il soit encore tout à fait possible que de nouveaux étudiants pointent le bout de leur nez d'ici à la semaine prochaine... ou celle d'après... ou celle encore d'après. Dans ce genre de cas, tout est possible. En attendant, je fais des cours quasi particuliers, c'est royal.
Premier cours de grammaire, aussi, avec les CPGE ; il est mutualisé avec les étudiants "normaux" de Fac n°2, mais, jusque là, je n'en ai vu qu'un - apparemment d'un bon niveau. Ceci dit, vu la liste que j'ai eue, une bonne partie des khâgneux aussi sèche superbement. Le problème, en vérité, c'est que deux khâgneuses sont venues me voir pour me dire qu'elles n'avaient rien compris à mes "remises en jambe" grammaticales, fautes de bases suffisantes acquises l'année dernière.
Evidemment, elles attendaient que je leur donne mon absolution pour sécher mon cours, sauf que je ne peux pas, car il est obligatoire pour les khâgneux, quel que soit le concours qu'ils préparent. L'idée est en effet que, ayant des épreuves communes en spécialité entre Ulm et Lyon, il serait franchement dommage que, ayant cartonné là, ils ne puissent tenter leur chance aussi à Paris parce qu'ils n'ont pas fait de latin.
Dans le même temps, je comprends aussi l'argument "Mais, madame, à quoi ça sert de suivre un cours de trois heures par semaine si c'est pour avoir 1 au final au concours ?". J'imagine fort que ces deux khâgneuses ne sont pas seules dans cette situation et, étant donné qu'il m'en manque encore pas mal, je n'ai pas envie de faire cours avec plus de la moitié de la salle qui ne suit pas et regarde les mouches voler en attendant que ça passe.
Je suis donc en train de cogiter à fond les manettes pour revoir mon cours, afin d'aider ceux qui en ont besoin, sans barber ceux qui, eux, ont un bon niveau. Je pense à diviser ma classe en deux groupes et à travailler avec les uns pendant que les autres bûchent sur un exercice. Ce sera non académique, mais intéressant. Espérons surtout que ce sera efficace.
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