Pas de visite au rectorat aujourd'hui et aucune nouvelle de mon recours. J'ai par contre passé la matinée à redouter un coup de fil de mon collège d'affectation ou de l'inspection académique et j'ai sursauté à chaque fois que mon téléphone m'indiquait l'arrivée d'un nouveau mail. Pas facile non plus d'être en contact avec radios et journaux qui ne parlent que de la rentrée des classes ou encore d'entendre les gosses de l'école d'à côté faire la leur. Je me sens à la fois paranoïaque et coupable, ce qui est tout aussi étrange que déplaisant.
Mais à part ça, étant donné que je n'ai pas eu à courir par monts et par vaux, journée plus productive. J'ai fini l'analyse des verbes de parole et compilé les exemples des verbes de pensée. J'ai aussi continué la préparation de mes cours de langue latine et commencé à réfléchir à la proposition de communication que je dois envoyer avant la fin du mois pour la FIEC.
La FIEC est la Fédération Internationale des Etudes Classiques. Fin août l'an prochain aura lieu son 14ème congrès, un rassemblement manifestement énorme vu le nombre de sessions thématiques prévues. Or l'une d'elles porte précisément sur mon thème de thèse et ses orateurs invités, qui ouvriront et cloront les débats, sont aussi deux pointures dans mon domaine. Inutile de vous dire qu'il faut donc absolument que j'y aille et, surtout, que j'y présente une communication, ne serait-ce que parce que pour une fois qu'il y a quelque chose d'ouvert précisément en historiographie ! Ajoutez à ça que c'est organisé par l'université de mon Menhir Bibliographique et vous comprendrez pourquoi à la fois je n'ai pas le choix et le seul fait d'y penser fait grimper au plafond mon niveau de stress.
J'ai donc eu une attaque en tombant sur l'appel à communications et ça fait des mois que j'y pense. Fin août, cela veut dire que j'aurai presque fini ma thèse (si tout va bien), donc j'aurai aussi à disposition des données et des analyses qui ne sont actuellement que dans mes cartons, ni ordonnées, ni mises au net.
Je pensais au départ proposer quelque chose sur l'ensemble de la narration de la vie d'Othon. J'ai fait des relevés, commencé des analyses. Et puis, un matin, j'ai eu une autre idée. En fait la même, mais restreinte à deux épisodes de la vie de Néron. Le problème, c'est que travailler sur Néron vous expose à toute une série de spécialistes bien meilleurs que moi... dont mon Menhir Bibliographique. Autre impératif : il faut que ce que je propose soit clairement nouveau. Or il n'est pas simple de passer après toutes les études sur Néron, même en étant convaincue que ce que je fais n'est pas une redite.
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