dimanche 22 septembre 2013

I'm back

Désolée de cette interruption des TTC (je vous avais prévenus, il est peu probable que j'arrive à tenir le rythme d'un billet par jour), mais j'ai passé la semaine à lutter contre une fatigue chronique, provoquant à répétition des migraines assez pénibles. J'ai l'impression d'avoir passé mon mercredi au lit, alors qu'en plus Monsieur et moi hébergions une amie chanteuse venue passer une audition. Pas évident, donc.

En une semaine, j'ai quand même :

- fini mon chapitre 2 \o/ : évidemment, j'ai encore quelques fignolages bibliographiques à faire (comprendre : des articles dont j'ai trouvé les références, lorsque j'étais dans le Midi et que, évidemment, toutes les bibliothèques étaient fermées, mais qui n'étaient pas suffisamment vitaux pour m'obliger à suspendre la rédaction - enfin, du moins, c'est ce que j'espérais et espère encore), mais le plus gros est écrit et relu. Cela m'a permis de me rappeler que, certes, je ne fais pas beaucoup de fautes d'orthographe au vol, mais j'ai une sale tendance à oublier des mots.

- soumis ma proposition de communication pour la FIEC \o/ : on verra ce que ça donnera ; un copain m'a un peu cassé le reste d'espérance que j'avais en me demandant : "Tu penses qu'on a vraiment des chances, pour des trucs comme ça ? Ils ne vont prendre que des pontes..." /o\ Au moins, mon titre "Formules introductrices et constitution progressive du récit d'un événement : l'inceste Agrippine-Néron et l'incendie de 64 chez Tacite et Suétone" en jette, tout en maniant la carotte et le bâton : le début annonce vingt minutes de chiantitude absolue, la fin promet du lourd et du croustillant dans le même temps.

- répondu à un doctorant allocataire moniteur en commençant par "cher collègue", en me rappelant combien j'avais apprécié qu'on m'appelle comme ça au début, même si je ne me voyais pas, à l'époque, faire la même chose avec des gens enseignant en université depuis des années ; souri en voyant que son propre mail de réponse commençait effectivement par "chère madame" ; repris mon sérieux en me disant qu'il était sans doute plus âgé que moi, parce qu'ayant vraisemblablement été prof dans le secondaire avant de faire une thèse, et qu'il était idiot de s'imaginer un jeune de vingt-cinq ans se demandant comment il allait bien pouvoir paraître crédible aux yeux d'étudiants à peine moins âgés que lui (en fait, c'est simple : il suffit de passer de l'Autre Côté du Bureau ; vous êtes instantanément classé "vieux" et ce changement de catégorie simplifie pas mal les choses).

- tenté de finir mon exemple de commentaire composé pour mon cours de CPGE /o\ : et compris que cet exercice scolaire était en fait extrêmement barbant et que je préférais DE LOIN enseigner la littérature latine différemment ; mais, étant donné que je prépare à une épreuve de concours qui consiste précisément en cela, ben... je n'ai pas le choix.

- essayé de comprendre, aussi, ce qui s'est passé l'année dernière autour de ce cursus o_O : depuis le début, j'entends des versions différentes, ce qui n'est pas plus mal parce que, au final, je finis relativement neutre et sans préjugés ; je pense maintenant saisir un peu mieux les problèmes qui se sont posés et la conclusion que j'en tire est "Bon, on verra bien."

- essayé, aussi, de ne pas voir mon service changer du tout au tout quarante-huit heures avant le début des cours : vous vous souvenez de l'année dernière ? Eh bien, cette année, c'est pareil ou presque : changements dans mon service du S2, problèmes de coordination entre les différentes personnes qui s'occupaient de cela, découverte d'un chevauchement de cours pour ma première journée. La différence, c'est que c'est ressorti hier au lieu du jour de la rentrée - amélioration.

Le billet de demain s'annonce donc chargé en suspens et rebondissements.

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